nesoro

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vendredi 28 novembre 2003

la quète de l'équilibre

Une fille de dos accrochée aux tabourets comme pour trouver un équilibre ...


... je suis calé au fond de ma banquette

rôle inversé cette nuit où, funambule, j'avais à mes côtés une douce bienveillance ... j'aime nos errements hors du temps ...

mardi 25 novembre 2003

le bonheur...

...passer une merveilleuse soirée près de la grande tôle brûlante...

...être dans le feu et chercher à entendre la mer...
...voir les corps lutter...

...écouter la musique frôler les fines épaules...

...admirer la belle violoniste...
...danser, danser, danser...
...se réveiller dans une ambiance bienveillante...
...jouer, jouer, jouer...
après tout ça, que le début de semaine est difficile

 

tu reveux de la tarte...

- mais y en a plus de la tarte !

- c'est pas grave y a du gingembre ...

- dis pas de conneries t'aime pas ça le gingembre. prends de la mirabelle maison tiens.

- ah ouais t'as raison j'avais oublié que j'aimais pas ... tu prends quoi toi ?

- moi j'aime pas le gingembre non plus d'habitude : ça a le goût de parfum. mais là j'en veux : c'est bon.

- parfum ? je dirais plutôt savon ... tiens pendant qu'on parlait ils ont éloigné l'assiète ces cons !

- c'est pour pas qu'on abuse des crèpes avec des bidules verts dedans. je commence à avoir les sourcils qui mangent les pomettes.

- pffou, j'ai aussi des hallucinations ... j'ai vu une bizarre qui luttait tout à l'heure.

- moi je l'ai trouvée sexy avec son pansement qui pendait au pied. pis faut dire aussi qu'elle met l'ambiance patricia...

samedi 22 novembre 2003

sans y penser...

je balance mes traits


quelques jours après je feuillette et je me demande :

ce cuisinier qui prend sa pause au comptoir ... comment s'apelle t-il? Quel est son passé? Que regarde-t-il? Quel est son avenir?

En avez vous idée?

mercredi 19 novembre 2003

un avant goût d'arrière salle...

Il y a sept nuits, je poussais la porte du Timbaud :

- Bonsoir ... c'est pour grignotter un petit quelquechose ... une personne
- Par ici jeune homme
- Dis moi, tu n'étais pas serveur chez Adel à un moment?
- Si, si...houla ça date...
- Les "citrons chauds" ... le pianiste ... tu te souviens?
- Ah mais oui, je me disais bien que ta tête ne m'était pas inconnue...

...

Dans les piano-bar, à une époque qui s'enfuit subrepticement, mes accords funambules évoluaient sur le fil de l'envoûtante voix de G.

...

Au Timbaud l'air est plein de la fumée des narghillés
Les coussins invitent à s'avachir autour d'un thé à la menthe
Le piano attend dans un coin que quelqu'un le caresse


(est-ce qu'on sent l'ambiance rouge dans le noir et blanc des feutres?)

...

Quand hier l'inattentu d'une voix amie m'a dit "Timbaud", j'ai su qu'il était inutile de s'y soustraire ... la rencontre serait fondamentale ...

lundi 17 novembre 2003

mémoire à trous

 

je sais plus son prénom ... ce parfum me dit quelque chose ... j'me souviens plus de sa tronche ... ah bon, c'était dans ce film? ... pourtant je l'ai vu cinq fois ... c'était quand? Les gens ont leur histoire ... le cimetière Montparnasse ... les cousins de ma grand mère ... déportés ... les choses ont leurs histoires ... les boites de chez Jean ... le moulin à café de Tati

les brocantes remuent la terre de mes pensées enfouies

(ici place des Abesses)

une musique, je l'entends une fois et je peux la rejouer ...

comme quoi, la mémoire...

samedi 15 novembre 2003

some girls...

...c'est le nom du bar, rue de Lappe ou Roman m'a donné rendez vous...

Roman de Cologne, je l'ai rencontré lors d'une mémorable soirée pseudo catalane...il prenait des photos numériques...je lui ai laissé mon mail pour qu'il me les transmette ... depuis il n'arrête pas de me harceler pour qu'on aille prendre un verre ensemble...

J'arrive, il fait une tronche bizarre. Il y a là Marcus

, un pote à lui, Allemand également. Il me présente :

- Roman :  "c'est le suisse dont je t'ai parlé"

- Moi : "Ah mais je suis pas suisse...j'aime bien les suisses, mais je suis pas suisse..."

- Roman : "euh...hum...en fait je t'ai confondu avec un autre gars de la soirée...un suisse...hum...c'est à lui que je pensais envoyer des mails..."

...

on discute

on boit

je dessine

je croque celle qui à l'air d'avoir plein de caractère et qui est avec ses potes lourds (un clic sur le dessin et c'est la même après que j'ai bu quelques verres ... si si ...)

...

Roman est saoul

Il va voir les lourds ... il sympatise

...

... je reste avec Marcus ... on est deux timides ... on discute et on regarde les filles

La jolie à lunettes qui papote avec sa copine, je la dessine...
 
Marcus me dit : "une fille comme ça j'oserais jamais l'aborder"

...

On boit

...

Les lourds sont lourds ... ils prennent un type un peu saoul qui danse comme tête de turc
 

ils hurlent "une bande de lourds contre un lourd"

...

On boit

...

Marcus se lève sans crier gare et va dire un truc à l'oreille de miss jolie à lunettes...elle regarde dans ma direction et se marre...je sais plus ou me mettre...

...

les lourds sont lourds
...

Mes crobardées se font draguer par leurs voisins de table. Ils se font rembarrer ... héhé

...

Les filles ont fini leur verres, elles se lèvent et se dirigent vers la sortie

en passant devant notre table elles s'arrêtent (tronche des dragueurs héhé...) :
- "les dessins ... on peut voir?"

sourire

- "bien sûr"

Je montre,


elles aiment

J'ai réussi à articuler un :
- "tu me donne ton mail et je te les envoie"

-"oh oui génial...tiens, note !"

...

 

jeudi 13 novembre 2003

la jolie histoire du dessinateur dessiné...

Ce soir je m'asseois dans le métro

... une très charmante à quelques encâblures ...

Depuis son strapontin, elle sort un carnet et commence à dessiner ...! glups!

Je l'imite bientôt et la croque (en tout bien tout honneur) ... regards, sourires ... soudain elle se lève et se précipite vers la sortie ... j'ai à peine le temps d'arracher de mon carnet son esquisse silhouette et de la lui tendre.

Les portes de la rame se referment sur un "merci" tout pétillant.

...

Inconnue, si tu lis ce message, merci de bien vouloir me scanner le dessin que tu as fait afin de pouvoir illustrer cette note à laquelle manque la trace graphite de ta lumière.

mardi 11 novembre 2003

blindé...

 

Mon premier amour … un baiser … un jour à nul autre comparable … mille kilomètres pour la retrouver … ma voiture dans ses mains accidentée … mon cœur en compote … blindé

 

D’autres ont payé pour ça … j’ai fait souffrir

 

Puis une est arrivée, doucement a écarté les feuilles de métal … caresses à l’intérieur … plusieurs années de bonheur … un envol … abasourdi … tombé des nues … mon cœur écrasé au sol … blindé

 

Quand on vient à moi, je n’y crois plus … freine et me ferme … à trop trifouiller dans mes circuits, il y a des connexions qui sont définitivement abîmées … je me suis délité au contact des femmes les plus aimées … ça crashe … blindé

 

Parfois d’habiles fées traversent encore les épaisseurs et je les laisse tenir doucement entre leurs doigts mon cœur framboise … maintenant je m’y attends, il finit en confiture … blindé

 

Je n’ai pas peur, je laisse ouvert, cicatriser, j’ai l’habitude … le seul truc c’est que pour venir me toucher, maintenant il faut prendre un chalumeau

dimanche 9 novembre 2003

par le menu

pas de scan sur moi ...

juste un bout de web cam

pour ajouter à la pile qui prend la poussière,

une fois de plus au Sancerre

un trip ... des tics ... un triptyque

- hé ça serait vachement bien pour illustrer notre menu! Vous le vendez combien?

- ...

I feel bluesy ... what about you?

vendredi 7 novembre 2003

entre les fantomes...

...j'erre ... les bières, au Sancerre, dans mon oesophage ...

évanescent ... derrière les barbes ... regards absents

on me croise sans me voir ... j'observe et m'évanoui ...

seul

mercredi 5 novembre 2003

l'ombre du doute

l'arbre qui cherche ses racines...

est ce moi? est ce vous?

lundi 3 novembre 2003

mets tes lunettes en couleurs ...

pour t'élever au dessus du noir et blanc des traits ....

Il est pas loin de minuit ... dans ce resto turc de la rue de Clignancourt, elle est assise devant ses cahier ... 10 ans, 11 ans maximum ...

"Allez maman je dicte, et tu écris..." ... ça n'est pas un jeu... elle apprend à écrire à ses parents ...

On dit couramment "élever un enfant"

... juste prendre conscience que souvent ce sont les enfants qui nous permettent de nous élever ...

dimanche 2 novembre 2003

cordes sensibles ...(reload)

... tiré de mon carnet "canadien"...

quand la "vraie" vie rencontre la web vie ...

...une tension émotive à donner des frissons ... envoutant ... un "gentil garçon" et ses haines d'un jour chante, chuchotte et susurre ...

C'est clairement pas du silicone ... oreilles transpercées par les cordes frottées ...

merci

...et je suis pas le seul à avoir été touché ...